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Le trésor roulant de Fribourg

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Dieser Text entstand im Rahmen der Grossfreiburg-Beilage, welche auf Deutsch und Französisch veröffentlicht wurde. Hier geht’s zum deutschen Artikel.

Posés sur leurs rails abrupts, les deux petits wagons verts du Funiculaire relient, depuis plus de cent ans, le Centre-Ville à la Basse-Ville de Fribourg.

«Toute petite déjà, le Funiculaire me fascinait», raconte Caroline Meyer. L’habitante de Courtaman effectue sa der­nière année d’apprentissage en tant que mécatronicienne de remontées mécaniques. «Un jour que je passais à côté du ­Funi, je me suis dit: et pourquoi pas?» C’est ainsi que la jeune femme a décidé de consacrer son travail de diplôme au my­thique train à crémaillère.

Son titre, «Ça pue un peu – As stiicht a bitz», dévoile l’une des nombreuses facettes du Funiculaire. Dans son travail, Caroline Meyer a voulu mettre en évidence ces particularités et expliquer leur fonctionnement. «Je souhaitais montrer que le Funiculaire n’est pas uniquement un petit train qui sent mauvais», explique-t-elle. «Lorsque des personnes ayant lu mon travail me disent qu’elles y ont appris quelque chose de nouveau, j’en suis particulièrement heureuse.»

Encore sur les rails

Le Funiculaire fonctionne selon le principe des contrepoids, comme le ferait une ancienne balance: le réservoir du wagon placé en haut de la pente est rempli avec les eaux usées de la ville. Une fois le frein relâché, la rame se met à descendre et son poids tire l’autre wagon vers le haut. Les deux véhicules sont en effet reliés par un seul et ­même câble. «Ce système n’a pas changé en 120 ans», s’en­thou­siasme Caroline Meyer. «On ne trouve quasiment plus de funiculaires fonctionnant ainsi.» Certains ont cédé à la technologie et ont été modernisés, d’autres ont été purement et simplement démontés.

L’année 1991 a été détermi­nante pour le destin du Funiculaire fribourgeois. Cette année-là, ses freins ont lâché et la question de son dé­man­tèle­ment s’est posée. Mais les Fribourgeoises et les Fribourgeois se sont mobilisés pour stopper ce projet. C’est ainsi qu’il a été décidé de réparer le «Funi» et de le restaurer en le remettant dans son état d’origine. Huit ans plus tard, en 1998, il a été remis en service et classé au patrimoine culturel national.

Un funiculaire très spécial

«Malgré ses 120 ans, le Funiculaire n’a pratiquement pas changé. En comparaison, un téléphone portable tient cinq ans à ­peine. C’est incro­yable!», s’émerveille Caroline Meyer. «Tout a été calculé et dessiné à la main, mais cela fonctionne toujours.»

D’autres aspects techniques rendent ce petit train unique. Par exemple le fait qu’il fonc­tionne uniquement grâce au poids de l’eau, usée ou non, et sans électricité. Ou encore qu’il est équipé d’une crémaillère Riggenbach. De plus, il a été longtemps tracté par un câble-tracteur clos. Ce n’est que depuis 20 ans qu’il fonctionne au moyen d’un câble à torons. Or les câbles-tracteurs clos ne sont utilisés, de nos jours, que comme câbles porteurs pour les téléphériques et non comme câbles de traction.

Une activité diversifiée

Bien qu’elle se soit intéressée au Funiculaire de Fribourg, Caroline Meyer effectue sa formation auprès des remontées mécaniques de la Jungfrau. Durant la semaine, elle vit à Grindelwald en sous-location auprès d’une famille. «Dans le canton de Fribourg, il n’existe qu’une seule entreprise formatrice: les remontées mécaniques du Lac-Noir qui n’offrent pas de place d’apprentissage chaque année», explique-t-elle. «Mais mon travail à la Jungfrau est très diversifié. Je suis confrontée à toutes sortes d’installations.» De la télécabine au remonte-pente, il y en a pour tous les goûts. Le travail de la jeune femme consiste essentiellement à réparer et entretenir ces infrastructures. Ce faisant, elle n’encourt que peu de risques: «Un accent particulier est mis sur la sécurité et nous avons toujours un équipement de sûreté», rassure-t-elle. Plus tard, la jeune femme aimerait participer à la construction d’un téléphérique.

Ce travail a été honoré d’un prix de reconnaissance décerné par l’association Kultur Natur Deutschfreiburg. Les personnes souhaitant en apprendre davantage sur son métier peuvent contacter Caroline Meyer à l’adresse ca.meye@bluewin.ch

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