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Séparer et réunir

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Durant l’automne 2017, la Catalogne semblait être le nombril du monde, focalisant l’attention de l’Europe entière et des nombreux Espagnols et Catalans établis autour de la planète, Suisse incluse. Les manifestations et contre-manifestations, avec leurs drapeaux respectifs telles les ondes d’un fleuve se déversant des Ramblas vers les places, sont encore dans toutes les mémoires. Le référendum accepté par 90 pour cent de «oui» à l’indépendance a cependant mobilisé moins de 50 pour cent de l’électorat, montrant ainsi la fracture à l’intérieur de la région, de groupes d’amis et même des familles. Une région autonome de presque huit millions d’habitants, qui est moins autonome qu’un canton suisse, cherche ainsi sa place sur la carte européenne, se heurtant à une constitution et à un appareil étatique qui se sont formés après la période franquiste.

 

En même temps, le Royaume-Uni avance dans son processus de divorce se demandant quels seront finalement les aliments à payer à l’Union européenne et comment façonner sa seule frontière terrestre, celle avec la République d’Irlande, mais ne serait-ce pas l’occasion de réunir les deux parties de l’île? Et juste en face, l’Écosse aimerait revoter sur une séparation du Royaume-Uni et réintégrer l’Union européenne.

Plus au sud, les nationalistes sont récemment les grands vainqueurs des élections territoriales en Corse, qui formera dorénavant une collectivité territoriale unifiée. Les Corses aimeraient pleinement vivre leur identité, en autonomie, en tant que peuple, et pouvoir utiliser le corse comme langue co-officielle et offrir une scolarité bilingue corse-français à leurs enfants.

Comme les individus, les communautés s’unissent et se séparent, dans un éternel mouvement impliquant proximité et distance.

Liebe Leserinnen und Leser der «Freiburger Nachrichten», seit 2005 schreibe ich regelmässig Kolumnen für Ihre Zeitung. Nach 12 Jahren der relativen Nähe ist für mich nun die Zeit gekommen, etwas auf Distanz zu gehen und die Plattform, die ich in all den Jahren sehr geschätzt habe, anderen zu überlassen. Ich verabschiede mich heute von Ihnen mit einem herzlichen Dankeschön.

Claudine Brohy ist Linguistin und wohnt in Freiburg. Sie ist zweisprachig aufgewachsen, hat in Freiburg und in Kanada studiert. Als Teil eines Autorinnen- und Autorenteams bearbeitete sie in den letzten Jahren in regelmässigem Rhythmus frei gewählte Themen. Auf Wunsch der FN-Redaktion tat Claudine Brohy dies mal auf Deutsch, mal auf Französisch.

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