Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on print

Sans voiture à travers Granges-Paccot

Share on facebook
Share on twitter
Share on linkedin
Share on print

Das ist ein bezahlter Beitrag mit kommerziellem Charakter. Text und Bild wurden von der Firma Muster AG aus Musterwil zur Verfügung gestellt oder im Auftrag der Muster AG erstellt.

Dieser Text entstand im Rahmen der Grossfreiburg-Beilage, welche auf Deutsch und Französisch veröffentlicht wurde. Hier geht’s zum deutschen Artikel.

Pour un guide, Granges-Paccot constitue un vrai défi. Mais nom de bleu, où se trouve le village? ­Suis-je encore à Givisiez ou déjà à Fribourg? Ce n’est qu’après s’être égaré à plusieurs reprises que la physionomie de la commune commence à se dessiner peu à peu. Un coup d’œil sur la carte permet également de mettre un peu d’ordre dans ses idées. On constate que plu­sieurs quartiers s’agglomèrent en un demi-cercle autour de la colline du Torry: Les Rosiers, Chamblioux, Chantemerle, Lavapesson, Agy et Mettelet. Au nord, délimités par l’autoroute, les quartiers de La Faye, Chenevière, Chavully et La Rappetta forment une ligne. Il n’existe pas à proprement parler de centre à Granges-Paccot.

Les différentes zones de peuplement ne sont reliées que par des routes plus ou moins larges, à l’image de la route de Chamblioux, voire par quelques très grandes artères comme la route de Morat. Mais ces différents axes ne peuvent véritablement être considérés comme des liaisons que lorsqu’on se déplace en voiture. Ou, à la rigueur, quand on emprunte la ligne de bus numéro 9 reliant les deux extrémités de la localité du sud au nord ou lorsqu’on monte dans le numéro 1 qui roule d’ouest en est à la bordure du territoire communal. Et peut-être aussi quand on se déplace sur un e-bike, his­toire de raccourcir les distances à coups de pédales. Pour les piétons en revanche, ces routes constituent plutôt des entraves tantôt exaspérantes, tantôt dangereuses.

Un plan pour les écoliers

Ce problème n’est pas nou­veau. Mais les choses commencent doucement à évoluer en matière de mobilité douce. Après que plusieurs parents ont dénoncé les dangers du chemin de l’école, la commune a élaboré, avec le concours du Bureau de prévention des accidents (BPA), un plan indiquant aux enfants le chemin le plus sûr vers l’école. «Depuis la rentrée scolaire, ce plan peut être consulté sur le site internet de la commune», explique le conseiller communal Jean-Louis Barras, responsable de la mobilité. «Nous avons parcouru tous les itinéraires en compagnie des experts.»

Sur la base des propositions du BPA, la commune a entrepris divers travaux d’aménagement et a créé de nouveaux chemins. Il en a résulté un réseau d’itinéraires spécifiquement destinés aux piétons et aux cyclistes. Un accent particulier a été mis sur les complexes scolaires de Chantemerle et de Chavully. L’un des nouveaux itinéraires part ainsi de la route d’Agy en direction du giratoire de Forum Fribourg, continue derrière le Casino et longe la forêt jusqu’au pont du Lavapesson, où un chemin conduit à l’école de Chavully en passant sous le pont. Son aménagement n’est pas encore totalement achevé, mais les piétons peuvent déjà l’emprunter. «Les derniers travaux seront effectués ces prochaines semaines», assure Jean-Louis Barras. Avec l’extension du plateau d’Agy à proximité du Centre Riesen, il se pourrait toutefois que le chemin doive être modifié ultérieurement.

Autres projets

Le projet suivant est celui de la route du Château qui relie Granges-Paccot à la ville de Fribourg en longeant le cimetière derrière le Stade Saint-Léonard. Il s’agit d’une mesure prévue par le programme d’agglomération.

Jean-Louis Barras s’est déjà attaqué au réaménagement de la route de Chantemerle à la hauteur de l’administration communale. «Elle est en mauvais état et n’est guère attrac­tive pour les piétons et les cyclistes», diagnostique-t-il. Le fait que le secteur soit déjà en zone 30 km/h n’y change pas grand chose. «Je souhaiterais une route conviviale, verte et sécurisée, afin que les gens s’y sentent à l’aise lorsqu’ils l’empruntent à pied.» Le responsable de la mobilité attend avec impatience les premiers résultats d’une étude préliminaire.

Une rampe sur le pont

Mais on n’en restera pas là: Granges-Paccot et Guin travaillent actuellement à une solution qui permettrait aux cyclistes et autres usagers d’engins à roues d’emprunter le viaduc de Grandfey. Actuellement, un escalier et une installation signée par l’artiste Richard Serra compliquent grandement l’accès à l’ouvrage. «Nous avons étudié la possibilité d’aménager, à chaque extrémité du viaduc, des sortes de rampes en escargot. D’une déclivité maximale de 6%, elles seraient cachées par les arbres et ne seraient pas visibles depuis le pont de l’autoroute.» Le canton et les CFF se seraient déclarés ouverts à l’idée. Un concours d’architecture est en cours de préparation.

«Alors oui, Granges-Paccot est encore une localité pour les voitures, mais c’est toujours moins le cas», assure Jean-Louis Barras. Outre les efforts entrepris en faveur de la mobilité douce, une autre mesure à déjà porté ses fruits: les employés communaux ainsi que le personnel enseignant des écoles appartenant à la commune ne reçoivent désormais plus de vignettes de parcage s’ils sont domiciliés à Granges-Paccot. «J’espère que cette tendance vers une diminution du trafic motorisé s’imposera», conclut Jean-Louis Barras.

 

Kommentar (0)

Schreiben Sie einen Kommentar. Stornieren.

Ihre E-Mail Adresse wird nicht veröffentlicht. Die Pflichtfelder sind mit * markiert.

Meistgelesen

Mehr zum Thema